Souvenons nous en, nous pensions le contraire: nous croyions à notre faiblesse et à la puissance d'une nature qui nous accablait, à la finitude humaine, donc, et à l'infini du monde. Nous pensions, courageux, que toute notre histoire consisitait à lutter sans cesse contre une force toujours plus haute et profonde que la notre. L'image se renverse: nous savons désormais que nous sommes infinis, de raison, de recherche, de désir et de volonté, d'histoire et de puissance, même de consommation, et que la nature, face à nous est finie.
dimanche 10 janvier 2010
IMAGE INVERSE
Souvenons nous en, nous pensions le contraire: nous croyions à notre faiblesse et à la puissance d'une nature qui nous accablait, à la finitude humaine, donc, et à l'infini du monde. Nous pensions, courageux, que toute notre histoire consisitait à lutter sans cesse contre une force toujours plus haute et profonde que la notre. L'image se renverse: nous savons désormais que nous sommes infinis, de raison, de recherche, de désir et de volonté, d'histoire et de puissance, même de consommation, et que la nature, face à nous est finie.
lundi 30 novembre 2009
ELOGE DE LA SIMPLICITE
La simplicité comme?
... valeur, celle d'une communication accessible à tous,
... Désordre, celui du prix incroyable de choses toutes simples...
... Tradition, celle de nos cultures, de nos racines, de notre histoire,
... Savoir-faire, faire son pain, bricoler, faire pousser ses légumes,
... Nature, dans un rêve d'avenir et de pureté,
... Sens, les nôtres, retrouver le plaisir de cuisiner, sentir, gouter, toucher,
... Icône, une vraie,
... Audace, celle de re-stimuler l'imaginaire...
.....sophistication suprême?"
mardi 24 novembre 2009
SO BIO?
Le BIO est partout
TOO MUCH! selon certains,
Il ETAIT TEMPS! selon d'autres...
Ce qui est sûr par contre, c'est que le BIO est en train de devenir le nouveau standart et cela qu'on le veuille ou non:
- Les marques du moment sont BIO!
- Les boutiques du moments sont BIO!
- Les produits du moment sont BIO!
L'arrivée du BIO a en effet permis de revisiter de nombreux codes poussiéreux, ceux de la beauté notamment. Au départ terriblement puristes, ils ont réussis la prouesse de devenir étonnement cosmétiques. Résultats: des textures, des odeurs, des valeurs qui font plus que séduire,... qui fidélise!
Car aujourd'hui peut on être encore en phase avec notre monde quand on parle de la prouesse d'ingrédients chimiques, de produits de synthèse, de marketing de masse, de packaging couteux et non recyclable, et d'image de stars qui ne nous intéressent plus?
Et si le Bio n'était pas tendance,
Et s'il était juste tout simplement en phase avec son temps,
Et si c'était les "autres" qui étaient en retard,
...terriblement en retard...
mardi 3 novembre 2009
POP UP STORE

Les marques Adidas, Havaïanas, Prada et plus récemment la marque japonaise Uniqlo ont ouvert leur "pop up store": lieux éphémère dotés d'une date de péremption, qui ne prennent pas seulement la forme de magasins, mais aussi de cafés et restaurants.
Un but : toucher de nouveaux publics en perpétuelle quête de changement et chercher avant tout un effet d'image.
Mais à y regarder de plus près, "depuis trente ans nous vivons un effritement des cultures de classe où les individus avaient des comportements homogènes." Aujourd'hui, les consommateurs sont mobiles et peuvent zapper d'un monde à l'autre."Nous sommes dans une culture de sollicitation et d'incitation permanentes, il existe une hédonisation du consommateur qui cherche moins à afficher un standing qu'à vivre des émotions, des expériences", explique Gilles Lipovetsky l'auteur du livre "L'empire de l'éphémère". Pour satisfaire ces envies, le consommateur du XXIème siècle bouge, change, achète, jette et zappe.
Alors le principe de l'éphémère, mode ou mouvement de fond ? Pour Gilles Lipovetsky, "c'est tout sauf une mode éphémère, c'est devenu un principe structurel." Pour la simple raison qu'autrefois, les sociétés étaient construites selon des principes invariants, telles les lois des ancêtres et celle de Dieu. Aujourd'hui, les sociétés modernes sont régies par les hommes et la dynamique du marché.
"L'organisation du monde fait que l'éphémère est inscrit dans le fonctionnement même de nos sociétés", souligne le philosophe. Il infiltre le commerce, les goûts, les mœurs, la vie familiale, la vie intime, tous les aspects du quotidien.
La culture de l'éphémère... Cause ou remède?
samedi 24 octobre 2009
NEO-INVESTISSEURS

Pour les français( à la différence de nos amis anglais ou américains) , cette crise tient plus de la crise sociale que de la crise financière d'où un sentiment de révolte et d'injustice plus importante que chez nos voisins, et une volonté d'agir ou de refuser un certain mode de consommation.
Dans l'étude RSCG C&O , deux profils de consommateurs deviennent emblématiques de ces nouvelles tendances:
D'une part les conscients, ( 16% aussi appelés les décroissants), attentifs à la morale des entreprises, à l'environnement, pour eux le progrés s'est déconnecté de l'innovation. Moins consommer est une véritable philosophie. Equilibré en terme d'age et de sexe, les CSP+ y sont surreprésentés.
D'autres part les néo-investisseurs, ( 13%) ceux ci sont motivés par la qualité de vie ( respect de l'environnement et des salariés) .Mais à la différence des précédents, ils vivent avec la nouvelle technologie. Indifférents aux offres spéciales, Ils investissent dans leurs achat et dans la durée. Les hommes et les CSP+ y sont sur-représentés.
Il apparait également que les générations plus jeunes, à l'inverse des baby boomers, ont plus de facilité à moins consommer, surtout si c'est pour mieux le faire.
En clair, le produit aujourd'hui est vécu comme un tout: qualité, environnement, prix et politique sociale pésent à égalité dans la balance du choix du consommateur.
Les marques ont du travail!
De moins en moins reconnues elles doivent retravailler leur image et reconstruire celle ci avec d'autres codes,
Ceux des 10 années à venir...
jeudi 22 octobre 2009
DESENCHANTEMENT

La sixième édition de l’étude Publicité & Société, menée par TNS Sofres pour Australie met en relief la baisse sensible de l’envie d’acheter des consommateurs en dépit d’un regain brutal d’optimisme.
Impactés par la crise, désenchantés quant aux probabilités de voir le système capitaliste tirer les enseignements de celle-ci, 64 % d’entre eux ne jouent donc pas le jeu du modèle consommatoire auquel 35 % sont indifférents et 29 % opposants.
Et pour cause : les courses leurs apparaissent toujours (plus) comme une corvée, les marques les indiffèrent (59% vs 58 % en 2008), mais leur fidélité à leur égard est toujours aussi forte (60%)…
L’étude confirme le peu de considération qu’accordent les Français à la pub et le rôle limité qu’ils lui attribuent.
Ils attendent quand même d’elle plus de respect (41%), plus de réalisme et de proximité (40 %).
Surprise?
dimanche 4 octobre 2009
HIGHT TOUCH

Mettre les mains dans la farine et dans la terre nous permet de ressentir l'originel. Plus on devient High tech, plus on a besoin de High touch, nous dit John Nasbitt.
Un refus d'intermédiaires aussi entre nous, notre corps et l'environnement.
La fraicheur et la pureté comme valeur refuge, face à l'industrie de masse qui a ces dernières années symbolisé le danger (Vache folle, grippe aviaire, salmonellose..). S'en distancer pour mieux se sentir en sécurité...
La norme progressiste et hygiéniste de l'aprés guerre est désormais remplacée par un nouveau standart naturaliste et post industriel.
Le bio, nouveau symbole d'un Eden contrôlé par l'homme grâce aux nouvelles technologies car tout ce qui touche au corps se doit désormais d'être sain et naturel.
Le rêve d'un monde authentique ...
mercredi 30 septembre 2009
ECOLOGIE INTERIEURE

On cherche des réponses presonnelles plus ou moins valables: psychothérapie, psychanalyse, yoga, ... Et on ne prend pas conscience que ces deux mal-être, le visible et l'invisible, sont les deux faces d'un même probléme qui résulte du processus de notre civilisation. Il faut que l'écologie politique entre dans une perspective plus globale.
Le rapport à la nature est un enjeu qui doit également transformer notre rapport à nous même, à notre société et à l'altérité."
Edgar Morin, Sociologue et philosophe.
vendredi 7 août 2009
INFLUENCE

Une récente étude du cabinet Mintel montre en effet assez nettement que les bloggeurs, ou nos amis-online restent des influenceurs encore peu pertinents.

Rien ne vaut finalement le conseil d'une copine pour choisir son prochain coloriste...
L'influence reste encore quelquechose de complexe et l'on s'aperçoit que les vrais réseaux d’influence sont ceux que l’on ne perçoit pas aux premiers abords.
Ainsi ce sont toujours les messages répétés et relayés par différents médias, Radio, blog, amis, famille, presse, ... qui ont le plus de chance d'aboutir. Mais la quantité reste souvent indépendante de la qualité car comme disait Einstein“Ce qui compte ne peut pas toujours être compté et ce qui peut être compté ne compte pas toujours“.
Un complexité à prendre en compte pour tous ceux qui pensent de servir un peut facilement de la bloggosphère....
lundi 29 juin 2009
MARTIN PARR

Son travail est aujourd’hui considéré comme une satire de la vie contemporaine démasquant le grotesque dans le banal.
A prendre en compte pour imaginer un plus bel avenir....
Au JEU DE PAUME
75008 Paris
Du mercredi au vendredi de 12h à19h
Samedi et Dimanche de 10h à 19h
Fermeture le lundi
Tél. 01 47 03 12 50
mardi 23 juin 2009
INTERNET GENERATION " sous les claviers, des sages..."

Fondée sur une étude – au coût de 4,5 millions de dollars, précise l’hebdomadaire "The Economist" – menée dans douze pays auprès de 8 000 personnes nées entre 1978 et 1994, l’analyse éclaire d’un jour nouveau les effets d’Internet et du numérique en général sur l’esprit et les comportements de ses utilisateurs les plus précoces.
La « première génération globale » serait « plus rapide et plus tolérante à l’égard de la diversité » que la précédente, estime l’auteur. Tout simplement « la génération la plus intelligente ayant jamais existé ». Les 20 000 heures passées en moyenne sur Internet par un Américain de 20 ans au cours de sa jeune vie et les 10 000 consacrées aux jeux vidéo auraient finalement accouché d’individus créatifs et actifs, « l’antithèse de la génération télé » abreuvée à un seul canal de diffusion non interactif. Et ce dynamisme aurait déjà trouvé son débouché politique avec l’élection de Barack Obama.
« Le chapitre prémonitoire intitulé ‘la génération Internet et la démocratie : Obama, les réseaux sociaux et l’engagement citoyen’ devrait à lui seul assurer un large lectorat à cet ouvrage », prédit The Economist. Les entreprises, elles aussi, doivent désormais compter avec ces recrues en quête d’innovation et de collaboration…
Don Tapscott " Grown up digital"
jeudi 14 mai 2009
FULL ATTITUD

Pour éviter de succomber à la tentation, les "consomm'acteurs "de plus en plus imaginatifs (c'est l'année de la créativité, allons-y!) inventent de nouvelles formes d'abstinence ludiques.
Comment moins dépenser? comment baisser sont budget course?
Jeûner? Fréquenter les Hard discounter?
Mieux!!! et plus simple, Mangez AVANT d'aller faire vos courses!
Votre estomac repu d'un bon repas ne se laissera plus tenter par les toutes les têtes de gondoles!
Ce vieux conseil distillé par les magazines féminins lors des numéros "spécial régime" est adopté par des Français de plus en plus nombreux depuis le début de la crise financière.
"Les consommateurs essayent de se soustraire à certaines formes de tentation, explique Joël Brée, directeur du Nimec (*). Le fait d'être repus va les rendre moins sensibles à des sollicitations de nature hédoniste." Avec Éric Rémy, maître de conférences à l'IAE de Rouen, ce spécialiste des comportements de consommateurs, a écrit un texte au titre explicite et au contenu pertinent : "La crise engendre de nouveaux modes de consommation". On y découvre que, depuis quelques mois, les Français développent de nouvelles stratégies de contournement du marketing.
Il y a bien sûr des tendances de fond (thésaurisation, plébiscite des hard-discounters....). Mais au fil des enquêtes auprès des consommateurs, les chercheurs ont aussi repéré d'autres phénomènes émergents moins médiatisés. Ainsi, cette tendance à reporter les achats de Noël lors des soldes de janvier. Ou encore la nouvelle propension au marchandage.
Mais le comportement le plus novateur et étonnant est une forme d'ascétisme presque ludique. Déjouer les pièges du marketing en consommant moins, c'est une expérience... presque un art de vivre. Le prix du baril a chuté, mais remarque Joël Brée, "les automobilistes continuent pourtant de mettre 30 euros de carburant plutôt que de faire le plein."
Quand les consommateurs font de la résistance créative ...